Si on la connaît chez VO Consulting – elate group en tant qu’assistante de direction, Julie Burton (31 ans) est aussi championne du monde de Muay Thaï. Compétitrice dans l’âme, la jeune femme se transforme régulièrement en reine du ring.

Les spots braqués sur elle, Julie entame sa danse traditionnelle d’avant-combat, le Ram Muay. Quelques instants plus tard, elle et son adversaire se rendront coup pour coup. Et à l’issue de ce combat, l’une des deux sera sacrée championne du monde de Muay Thaï...  

Le 3 juin dernier, Julie Burton, assistante de direction au sein du groupe elate, a remporté sa deuxième couronne mondiale dans cet art martial où l’utilisation des poings, pieds, coudes, genoux et saisies est autorisée. Ce dernier titre vient compléter son large palmarès, qui compte déjà de nombreux succès en France et à l’international.

Sur un ring dès l’âge de 9 ans

Après avoir découvert les performances de la jeune femme au physique solide, on s’étonne de sa douceur et de sa réserve en dehors des combats. « Dans la vie, je suis très tranquille. Mais en « fight », les choses changent, explique la championne. Hyper concentrée, je suis avant tout déterminée à atteindre mes objectifs. » 

Cette détermination, Julie l’a forgée à un âge où d’autres jeunes filles manient des cordes à sauter ou pratiquent la danse classique. « J’avais déjà essayé beaucoup de sports. A 9 ans, j’ai voulu tester la boxe. Avec l’enchaînement des objectifs et des titres, j’y ai pris goût », confie la boxeuse. 

Y prendre goût : les mots sont faibles quand on considère le parcours sportif de Julie. « A l’âge de 14 ans, j’ai commencé à pratiquer la savate boxe française en compétition, une autre forme de sport de combat pieds-poings », précise-t-elle. En savate, elle a gagné tous les titres possibles : français, européen et mondial. Elle a aussi été championne de France de boxe anglaise en 2008. 

De la savate au toit du monde

Le virus du Muay Thaï n’a atteint Julie que plus tard. « C’est un sport plus complet, plus physique, qui nécessite un entraînement régulier et intensif : musculation, endurance, travail technico-tactique, etc. », souligne-t-elle. 

Son entraîneur, David Boudjemadi, un ancien champion de Muay Thaï en charge du club SAYFA de Mont-Saint-Martin (France), a rapidement décelé en elle le talent d’une future championne. « J’ai tout de suite vu à sa façon de s’entraîner qu’elle avait un énorme potentiel, se souvient-il. Julie se lève chaque jour à 5h pour s’entraîner avant d’aller travailler. C’est une championne sur le ring et dans la vie. »